mercredi 9 avril 2014

Nick Waterhouse


 
 
Ne vous fiez pas à la pochette, Holly n’est pas une fille fatale au corsage pastel plat tombée en pâmoison devant un coucher de soleil de fin d'été sur une colline fleurie. Holly est sapée pour le dancefloor rétro sans fleur dans les cheveux, l’ancien R’n’B teinté de jazz blues. Holly est chaude bouillante, hyper chaloupée avec la gorge ruisselante et l'iris humide.

Le deuxième album de Nick Waterhouse aurait mérité une fille des années Playboy avec une marée de cuivres derrière les hanches. « Holly » est un brûlot soul qui nous emmène directement dans les 50's voire les 60's, un peu comme le fait Mayer Hawthorne depuis cinq ans. De plus, tous les deux ont le même physique et se disputent les lunettes de Buddy Holly.

Retro ou anachronique, le nouvel album de Nick Waterhouse est une introspection ardente et pertinente dans le R’n’B cuivré d’une autre décennie. Y'a du monde derrière et c'est pas des manchots.


Nick Waterhouse 2014 « Holly » label : innovative leisure







3 commentaires:

Chris a dit…

J'avais bien aimé le 1er et ce style très 50s... celui-là est dans la même veine paraît-il...

Unknown a dit…

Je l'ai téléchargé en pensant que c'était une réédition d'une chanteuse des années 70 (!), du coup, la première écoute m'a un peu déçu, mais j'ai vite changé d'avis.

charlu a dit…

Oui, ce disque renvoie à d'autres époques. Moi j'trouve la pochette complètement décalée.

Faut que je trouve le premier.

Clogs 2003

  Près du Butin ensablé, la Seine s’emmanche. Du laiteux mou s’engouffre dans l’albâtre. La Manche n‘a que faire de l’océan, ici le bras l&...