lundi 4 avril 2011

Black Joe Lewis


Peu de prise à court sûr dans le Public Hi-Fi studio d'Austin, de l'instantannée. Une urgence scandaleusement sexy s'est emparée de Black Joe Lewis. Sur lost highway sort une pause torride, une colossale récréation live, concise, efficace.

Tous les morceaux font 3 minutes, les cuivres suent, la voix hurle, les guitares ont chauds. Nous sommes dans les contrées de Bob Seger, Raphael Saadiq, Robert Cray.


Du jerk, du boogie, de la soul et du funk, du blues à forte dose, à la frontière de tout ça avec un poil de punk en sus. Plus Stax que Motown, le front perle et le palpitant débloque. La nervosité tient le disque très local à bout de bras, une grosse pastille de guronsan rural.


Joe Lewis peut aussi bien prendre la voix de John Mayall ballad of jimmy tanks ») que celle de James Brown. Entre parenthèse, j'écris cette chronique en pleine lecture de « Life » de Keef... bande son idéale.. quel disque, quel bouquin. « livin ' in the jungle » attaque sur les chapeaux de roues et je défaille sur « you been lyin ' »...


La température caniculaire record du 1er avril n'est pas un poisson... c'est grace à Black Joe Lewis.


Black Joe Lewis 2011 « Scandalous » label : lost highway





échelle de richter : 8,2

support cd

après 3 écoutes


quand on aime : james brown; robert cray; john mayall; bob seger; raphael saadiq...


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